WHISKY CLUB RIQUET

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samedi 3 octobre 2009

Soirée du 11 septembre 2009

Bonjour à tous,
Cette année, la rentrée est placée sous le signe de la nouveauté et de l’insolite.
A défaut d’avoir pu obtenir à temps le New Spirit de la distillerie Glenglassaugh (ce sera pour le mois prochain), nous avons dégusté un malt normalement destiné exclusivement aux blends de la maison Chivas. Puis nous avons fait notre petit tour au pays du soleil levant pour voir si le père fondateur du whisky japonais a de quoi être fier de cette cuvée qui porte son nom.
Enfin, nous avons testé le voisin anglais qui a sorti une version tourbée de l’unique malt d’Albion et nous avons fait le point sur le projet de mise en bouteille de la cuvée du club.


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jeudi 11 octobre 2007

Soirée du 11 octobre 2007: BRUT DE FUT

LONGMORN 16 ANS
Créée en 1893 par John Duff à l’époque où l’Ecosse est inondée de whiskies et malgré sa position avantageuse dans le marché de l’époque, il doit vendre la distillerie au début du XXème pour éponger ses dettes.
Vieillissement dans des fûts de chênes américains de 1er remplissage (caractère plus rond et plus crémeux) et français de 500, 250 et 190 litres.
Couleur : doré soutenu
Nez : 1er nez puissant et alcooleux, puis riche, complexe, bois doux, miel, fruits mûrs. Avec le temps fondant au caramel, toffee, beurre de cacao.
Bouche : puissante, ample et maltée. Attaque sur le fruit et les fleurs, cœur de bouche vanillé, épices (cumin, cardamome, cannelle et muscade). On note une pointe mentholée.
Finale : longue et ronde, on revient sur le fruit et développement sur le chêne, l’encens. Toujours des épices (gingembre)

NIKKA FROM THE BARREL 51.4%
La production de whisky au Japon a commencé vers 1870, mais la première production commerciale a eu lieu en 1923 grâce à Matasaka Taketsuru qui fonda Yamazaki ( 1ère distillerie créée).
Pendant longtemps le style japonais se limitait à copier le plus possible les whiskies écossais notamment en choisissant d’implanter des distilleries dans des zones géographiques semblables.
Même si cela diminue grâce aux innovations des distilleries, on retrouve toujours cela sur les blends et les vatted malt. Il paraîtrait même que les japonais utiliseraient des singles malts écossais pour l’élaboration de leurs propres whiskies d’assemblage. Nikka possède Ben Nevis, Suntory possède Auchentoshan et Bowmore. Ceci explique peut-être pourquoi certain ont eu un sentiment de déjà bu.
Couleur : vieil or .
Nez : fin, floral, fruité (abricot), clou de girofle et cuir.
Bouche : ferme à l’attaque,épicée,boisée évoluant sur le fruit mûr(pêche),pomme caramélisée.
Finale :longue, touche marine, fruits mûrs(prune, pêche), vanillée.

CONNEMARA 58.8%
Faire renaître une tradition oubliée en Irlande : la tourbe. Ici c’est le caractère végétal de la tourbe et pas phénolique comme sur Islay.
Très étonnant tant sa puissance surprend par rapport à la douceur habituelle des whiskeys. John Tealing, fondateur de la distillerie Cooley (d’où sort Connemara) a eu à cœur de rendre son indépendance au whiskey car il n’existait dans les années 1970-1980 plus qu’un seul producteur pour toutes les marques existantes. En 1987 il rachète une ancienne distillerie d’alcool sur la côte est (péninsule de Cooley) rénove tout et se lance dans l’élaboration de whiskeys tourbés comme ils l’étaient à l’origine.
Nez : tourbé, note boisée se révèle intensément puis médicinale quand on le chauffe.
Bouche : ample, puissante, très aromatique, fruits rouges et épicées.
Finale : très longue et douce, notes de tourbe bien présentes. « on se consume de l’intérieur ».
Une bonne et franche surprise qui a conquis pas mal d’entre vous.

CAOL ILA 59.4%
Installé sur la côte septentrionale de l’île d’Islay. La quasi-totalité du distillat produit, incolore et aux notes herbacées, est destiné aux assemblages des blends. C’est un des plus prisé et durant une partie de l’année la production de malt est même non tourbée.
Mais quand on pense Islay, on pense embruns, iode, goût tourbé acre et fort. 34 ppm ce n’est pas le plus puissamment tourbé des malts d’Islay mais il n’est pas timide non plus. Ne sont exclusivement utilisées que d’anciennes barriques de bourbon.
Couleur : jaune clair à reflets verts.
Nez : puissant, tourbé, évolue avec élégance sur l’orge malté fumé, bâton de réglisse et amande.
Bouche : attaque exceptionnellement ferme et nette puis onctueuse, huileuse, salée puis se développent des notes herbacées (tabac frais), fruitées (prune, poire), fumée et chocolatée.
Finale : orge malté, fumée, fumée et se prolonge sur de fines notes de fruits secs (noisette, amande).
Incontestablement le plus puissant de la soirée, un peu trop pour certaine d’ailleurs. Attention à la dilution trop poussée qui donne des notes de caoutchouc.