WHISKY CLUB RIQUET

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vendredi 30 avril 2010

Soirée Compass Box

Cette soirée restera, sans exagérer, une de nos plus belle réunion depuis le début du club.
A travers ce type de dégustation, nous avons pu cerner le travail d’une maison et même si les produits sont tous bien différents cela donne une idée du style que recherche le whisky-maker.

Asyla - blended scotch whisky - 40%
Ce whisky résulte de l'assemblage de trois single malts du Speyside (Linkwood, Glen Elgin et Cragganmore) et de deux whiskies de grain provenant de la distillerie Cambus (fermée en 1993) et Cameronbridge.
Couleur : jaune pâle à reflets verts.
Nez : frais et parfumé, il est marqué par l'onctuosité de la céréale (orge maltée) et par la fraîcheur des agrumes (orange). Il révèle, après aération, de fines notes herbacées (foin coupé).
Bouche : équilibrée et mentholée, elle évolue sur les fruits (melon), les fleurs (anis, menthe) et sur l'amande verte. Généreuse, elle se développe sur la poire, les fruits rouges et sur d'élégantes notes vanillées.
Finale : tendre et fraîche, elle révèle le caractère harmonieux de l'assemblage, conjuguant complexité et richesse d'expression.
Parfaite mise en bouche qui tire de son mode de vieillissement en fûts de chêne américain de premier remplissage, la quintessence de son bouquet.
A noter que si ce blend est aussi agréable c’est aussi parce qu’il est composé de 50% de whiskies de malt.

Oak Cross – vatted malt – 43%
Oak Cross illustre le style fruité, légèrement boisé et épicé des malts typiques des Highlands. Elaboré à partir de single malt sélectionnés au sein des distilleries des Highlands du nord, dont Teaninich, Oak Cross hérite des malts en provenance de Brora son caractère fruité et de ceux de Caron son poids et sa profondeur. Ces malts sont âgés de 10 à 12 ans.
Couleur : or vif à reflets verts.
Nez : fin, subtil. Ses notes de pomme verte et d'herbe fraîchement coupée évoluent sur la bouillie d'orge et l'anis étoilée. Il se développe sur les fruits secs (pomme) et la cannelle. Evoque le parfum vétiver.
Bouche : ronde, pleine, elle dévoile des notes d'agrumes (orange, clémentine), d'épices (poivre) et de fleurs (lys). Elle est rehaussée d'une pointe de sel et de noix verte.
Finale : longue, gourmande. La poire mûre côtoie les fruits rouges (cassis, cerise griotte). Elle évolue sur l'amande verte et les herbes aromatiques (thym, sarriette). La rétro-olfaction revient en force sur l'orge maltée.
Le malt reprend le pouvoir avec une dominance de fruit et toujours le même plaisir et cette fraîcheur qui vous invite à reprendre la dégustation.

The Spice Tree – vatted malt – 46%
Issu d’un premier élevage en fûts de chêne américain de premier et de second remplissage, The Spice Tree est vieilli une seconde fois dans des fûts montés de têtes fortement chauffées, construites à partir de chênes français des Vosges.
Couleur : or vif à reflets vieil or.
Nez : à la fois riche et profond. Tout en largeur, presque en rondeur, avec ses notes de céréales (malt vert) et de fruits mûrs (pomme, poire). Tout en profondeur avec sa succession d’épices (cannelle, muscade), de fruits secs (amande, abricot) et d’agrumes confits (pamplemousse, citron) enrobés de bois précieux et de cire d’abeille.
Bouche : équilibrée, enveloppante. Sa douceur fruitée (mirabelle, prune) est perceptible. Oubliée, la relative sècheresse du nez, tout au plus, l’amertume de l’orge maltée montre-t-elle le bout de son nez. De toute façon, mis à part la touche de vert qu’elle apporte, elle n’a aucune influence. La vanille et quelques fruits exotiques (ananas, mangue, goyave) accentuent son caractère onctueux.
Finale : longue, ferme. Les épices (le clou de girofle en plus) sont complètement fondues aux fines notes de chêne, de vanille et de noix fraîche.
Les 4 ans d’absences, suite à la polémique de la première version (utilisation de copeaux) n’auront en rien enlevé au caractère épicé de ce dram. Première surprise de la soirée, même si nous l’avions déjà goûté, car je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais bu un whisky aussi épicé.

The Peat Monster – vatted malt – 46%
Ce Vatted malt non filtré à froid résulte de l'assemblage de quelques fûts des distilleries Ardmore (Speyside) le plus fumé des single malts du Speyside et Caol Ila (île d'Islay). Un monstre qui se prend pour un dragon.
Couleur : jaune paille à reflets verts.
Nez : vif et concentré. Le premier nez phénolique est également marqué par les agrumes et les fruits (poire). Il évolue sur la fumée. Le caractère marin (œufs de poisson) du Caol Ila devient de plus en plus présent. La dilution révèle des notes d'amande douce.
Bouche : puissante. Attaque franche sur le bâton de réglisse. Elle se développe sur l'âcreté de la tourbe et les épices (poivre).
Finale : longue et persistante sur des notes de cendre froide.
Qui a dit que les malts d’Islay ne pouvaient pas se marier avec d’autres ? Ce Peat Monster en est un bon exemple. Sans être aussi « monstrueux » que son nom le laisse entendre, il permet aux novices d’avoir une première approche accessible des whiskies d’Islay.

The Peat Monster Reserve – vatted malt – 48.9%
Pour le 5ème anniversaire de son malt le plus réputé, John Glaser, fondateur de Compass Box, a imaginé une version encore plus tourbée, plus fumée, plus riche et plus forte en degré.
Et pour ne pas faire dans la demi-mesure, The Peat Monster Reserve est exclusivement disponible en magnum de 150 cl. Comme toujours avec les créations de John Glaser, l’équilibre de ce nouveau Peat Monster frôle la perfection.
A l’instar des gens du sud, il sort vite de sa réserve et se révèle particulièrement volubile. Longtemps après, il évoque un champ d’orge ondulant sous le souffle d’une brise légère chargée d’embruns et de sel. Mais qui se cache donc derrière ce « monstre de tourbe » ?
Couleur : jaune pâle à reflets verts.
Nez : fin, élégant. Mélange agréable de cendres, de citron et de malt vert, il évoque un calisson d’Aix avec ses notes d’anis. Egalement fumé (saumon) et poivré, il devient médicinal (baume du tigre) à l’aération.
Bouche : ronde, suave. Elle se révèle printanière avec ses notes finement tourbées, réglissées et florales (muguet, lilas blanc). Agrémentée de chocolat noir, la tourbe se fait de plus en plus présente.
Finale : longue, précise. Le chocolat, la tourbe et la noix fraîche forment un triptyque très fondu. Après un détour par les agrumes, elle revient sur les notes anisées du nez, plus exactement sur le fenouil.
Ici la fumée prend le pouvoir et le degré plus important lui donne encore plus de charme, de profondeur et de complexité. Deux whiskies en un ici, ce qui devrait nous faire 3 litres au final !!!

Hedonism - vatted grain - 43%
Rares sont les single grain à posséder une palette aromatique et gustative aussi intense et nuancée que l'Hedonism élaboré par John Glaser. Hedonism de Compass Box a été élue meilleur whisky de grain du monde aux World Whiskies Awards 2008.
Couleur : jaune pâle.
Nez : exotique, il révèle de fines notes de vernis, de céréales (maïs), de vanille, puis s’ouvre sur les fleurs blanches et les fruits confits (poire).
Bouche : soyeuse et gourmande, elle dévoile d'onctueuses notes de beurre, de bonbon au caramel et de noix de coco.
Finale : longue, elle revient avec fraîcheur sur les céréales et le chêne
Une série limitée unique constituée de vieux et rares whiskies de grain issus de fûts de chênes américains en provenance des distilleries Cameronbridge et Cambus. Tous les whiskies ont entre 12 et 28 ans, la moyenne étant autour de 20 ans. Belle découverte là aussi.

Hedonism Maximus – vatted mgrain - 46%
Après avoir été l’un des premiers à créer un vatted grain (Hedonism), trait d’union parfait entre l’Ecosse et les Etats-Unis, John Glaser innove une nouvelle fois avec une version millésimée qui atteint des sommets en matière de whisky de grain. Un small batch qui résulte de l’assemblage de deux fûts de bourbon : millésime 1965 de la distillerie Invergordon et un vintage 1979 de la distillerie Carsebridge.
Couleur : jaune doré.
Nez : fin, racé. Présence de vernis et de térébenthine. Puis des notes crémeuses de vanille et de noix de coco transcendent son caractère acidulé. Evoque à ce stade un bourbon. Il évolue sur des notes d’herbes sèches, de thym, de pomme et d’épices.
Bouche : à la fois vive et gourmande (vanille bourbon, noix de coco), elle se révèle également riche et exubérante. Marquée par le poivre, les agrumes confits, le raisin et la pêche blanche, elle se développe sur la verveine et d’agréables notes mentholées.
Finale : longue et délicate à souhait, elle dévoile avec précision le miel d’acacia et le zeste de citron. Elle se prolonge sur des notes de cappuccino et de moka.

Orangerie - whisky infusion - 40%
Après deux années d’absence, Orangerie est enfin de retour. N’en voulons pas trop à John Glaser de nous avoir fait patienter aussi longtemps car le résultat est à la hauteur de nos attentes. Ne lui dites surtout pas qu’il s’agit d’une simple liqueur de whisky. Demandez-lui plutôt de vous parler de sa recette. Il se fera un plaisir de vous expliquer de A jusqu’à Z comment il a fait macérer des zestes d’oranges fraîches Navalino pelés à la main, de la casse d'Indonésie et des clous de girofle de Ceylan dans un assemblage de whiskies méticuleusement sélectionnés (malt des Highlands et grain des Lowlands).
Couleur : jaune dorée soutenue.
Nez : fin, subtil. L’orange s’exprime sous toutes ses formes : sucrée, sanguine, acidulée (bergamote), de marmelade, sans oublier les zestes. Mentholé, il révèle ensuite les plantes aromatiques (verveine, sauge), le citron vert et le foin coupé.
Bouche : ronde, ferme. Peu sucrée, elle est dans un premier temps laiteuse et confite (orange). A partir de maintenant le whisky prend l’ascendant. Elle se développe sur les épices (muscade, gingembre), l’orge maltée et sur des amers rafraîchissants.
Finale : longue, précise. Elle revient sur les plantes aromatiques (fenouil, verveine), la menthe et les épices (coriandre) avant de devenir exotique (passion, kiwi, banane) et fruitée (poire william). L’orge maltée appose sa signature.

Encore, encore, il ne manquait que le dessert de Pierre du restaurant Coté Vestiaire et la soirée frôlait la perfection. Remarquez, nous n’en étions quand même pas très loin.
Vous voilà plus qu’affûtés sur la gamme de John Glaser en attendant de découvrir ses nouvelles expériences, recherches et créations.
Un grand merci à Frédéric GRANGE de la maison du Whisky qui, malgré son petit coup de froid, nous a proposé un très bon moment de dégustation.

samedi 3 avril 2010

Soirée de mars 2010

AUCHENTOSHAN 12 ANS – 40%
La distillerie a probablement été fondée vers 1825 par des réfugiés irlandais fuyant la famine dans leur pays.
Ceci pourrait expliquer le procédé de fabrication basé sur la triple distillation, comme en Irlande.
Auchentoshan est l'une des dernières distilleries des Lowlands en activité. Une grande partie de la production est destinée aux embouteilleurs d'assemblages, et une partie se retrouve dans le blend Rob Roy commercialisé par la compagnie même.
Ce single malt des Lowlands provient de l’assemblage de fûts de bourbon et de fûts de sherry.
Couleur : or à reflets ambrés.
Nez : rond, pâtissier, bouillie de céréales à l’attaque. On perçoit qu’il y a une petite partie de fût de sherry puis il devient assez floral. La triple distillation lui confère cette douceur, rondeur  caractéristique.
Bouche : c’est bien un Lowland ; plus riche que leur entrée de gamme, certes, mais dans un registre un peu trop pâtissier pour la plus part d’entre vous. Fruits mûrs, notes de miel, de caramel, de noix et toujours ces fleurs capiteuses.
Finale : moyennement longue, maltée, sur le moka et le cake pour les uns, le caramel pour les moins enthousiastes.
Un nez très gourmand, agréable et une bouche un peu trop « rien ne déborde, juste au milieu » qui est heureusement soutenue par une pointe de sel.

ARRAN 10 ANS – 46%
La distillerie de l'île d'Arran a été créée par Harold Currie, ancien directeur de Chivas et de House of Campbell. L'eau-de-vie élaborée par la distillerie a officiellement droit à l'appellation scotch whisky depuis l'été 1998.
L'île d'Arran est parfois nommée l'”Ecosse en miniature”, parce qu'elle possède toutes les variétés de paysages qu'on trouve en Ecosse, avec des montagnes, des plaines, des lacs, des vallées et des châteaux royaux.
L'île comptait à l'époque une cinquantaine de distilleries, pour la plupart clandestines.
Une partie des fûts sont stockés dans les chais de Springbank, par manque de place et absence de licence d'agrandissement des chais actuels.
Le whisky d'Arran est utilisé dans nombre d'assemblages, notamment Loch Ranza et Holy Isle Cream Liqueur. Non filtré à froid, il résulte de l'assemblage de 60% de fûts de bourbon et 40% de fûts de sherry.
Couleur : or soutenu.
Nez : net, frais et élégant, il est marqué par les fruits à chaire blanche (poire) et le malt, son petit côté marin rappelle un peu Bruichladdich. La bouillie de céréale nous montre sa jeunesse.
Bouche : douce et huileuse. Attaque franche et précise. Notes de poire, de pomme à cidre. Elle évolue sur les fruits mûrs, les fruits secs.
Finale : les agrumes dominent (orange). Herbacée (foin coupé), elle se prolonge sur  la réglisse, les racines ce qui lui garde sa nervosité.
Il ne rentre pas dans la catégorie des monstres de complexité, mais tout est en place et l’ensemble est très plaisant.

BENROMACH 'Traditional' - 40%
La distillerie fut fondée au cours des dernières années du “whisky-boom” au 19ème siècle, en 1898 par Duncan MacCallum qui était à l’époque le propriétaire de la distillerie Glen Nevis de Campbeltown et F.W Brickmann, négociant à Leith.
Benromach fut fermée en 1983 et pratiquement entièrement démantelée. Seuls les wash backs ont échappé au démantèlement.
En 1992 Gordon & MacPhail racheta les bâtiments (vides) ainsi que les stocks restant à UDV. Ces stocks ont permis de financer la reconstruction de la distillerie qui fut rouverte officiellement en 1998.
Cette version renoue avec la tradition des single malts du Speyside d'antan plus tourbés que ceux produits aujourd'hui.
Couleur : jaune paille, vin blanc.
Nez : jeunesse, fraîcheur et élégance, il dévoile de belles notes vanillées, herbacées  et légèrement tourbées (caoutchouc). Il évolue sur les agrumes (citron, citronnelle).
Bouche : ronde et équilibrée, elle est marquée par la céréale, la vanille et le caramel. Elle se développe sur la violette et la fraîcheur.
Finale : moyennement longue, délicates notes de fruits (orange confite, coing, pomme) et fines notes tourbées, fumées qui  laissent penser à un whisky provenant de l'île d'Islay.
La bonne surprise de la soirée de part sa netteté, sa rondeur et la fumée qui nous ramène vers notre univers de prédilection.

mercredi 10 février 2010

Soirée du 22 janvier 2010: bilan et « bouteille d’exception »

La troisième saison se termine et il est temps de faire un petit bilan de cet exercice :
- 8 soirées dont notre repas et la sortie au mois d’avril au Whisky Live à Marseille.
- 26 whiskies dégustés:14 écossais, 3 irlandais, 3 américains, 2 japonais, 4 autres (gallois, anglais, indien et néo zélandais).
- Le lancement de l’opération « Un fût pour Riquet »

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mercredi 4 novembre 2009

Soirée du 4 Novembre 2009

Après une année de dégustation bien remplie, nous nous devions de terminer 2009 par une soirée différente, inattendue, extravagante.
Différente elle le fut, puisque pour la première fois c’est un voisin écossais et en kilt qui est venu nous présenter quelques flacons de chez Bruichladdich.
Inattendue car peu d’entre nous ne pensait déguster un jour un Organic Whisky ; extravagante enfin avec ce Black Art et ce vrai/faux Port Charlotte 8 qui resteront dans nos mémoires un moment j’en suis certain.
Un grand merci à la maison Dugas, représentée par Nicolas Miquel et Donald MacKenzie, qui une fois de plus nous a offert la possibilité de découvrir d’excellents drams.

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vendredi 9 octobre 2009

Soirée du 9 octobre 2009

GLENGLASSAUGH - New Spirit Drink - 50%
"The spirit drink that dare not speak its name" : l'alcool qui n'ose pas dire son nom, une cuvée spéciale du single malt Glenglassaugh non vieillie célébrant la réouverture de cette mythique distillerie après 22 années de fermeture (1986-2008).
Une édition spéciale limitée à 8160 bouteilles, soit 4080 Litres correspondant à la production d'une seule cuvée de ce single malt. Comme elle n'est pas vieillie en fûts de chêne, elle ne peut porter le nom de whisky (vieillissement minimum de trois ans en Ecosse).
Couleur : incolore, devient trouble après dilution.
Nez : net, pas extraordinairement fruité ni ouvert à l’attaque, mais frais et agréable. Il s'ouvre sur la crème caramel et la crème anglaise avant de céder la place à de douces notes de foin et d'herbe fraîchement coupée. Il devient floral et fruité, ananas et citron avec un soupçon d'abricot, de poire et de prune.
Bouche : puissante telle une vague de poivre et de piment laissant ensuite la place au toffee. Toujours cette sensation d’alcool de fruits (poire, framboise)
Finale : moyennement longue, nette et fruitée. Des épices et une pointe d’amertume (type bière) viennent en rétro olfaction.
Les plus septiques parleront d’une vodka, pourquoi pas, mais alors d’une très bonne vodka. La surprise a été grande et il faut reconnaître qu’il aurait été difficile de dire à l’aveugle qu’il s’agissait d’un whisky ; oh excusez moi, d’un alcool qui n’ose pas dire son nom.
Intéressant de voir que dès le départ, on peut trouver les arômes les plus fins (fleur, fruit) et que faire une petite infidélité au classicisme du Malt n’est pas si déshonorant, en tout cas, pas quand on se fait plaisir.

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samedi 3 octobre 2009

Soirée du 11 septembre 2009

Bonjour à tous,
Cette année, la rentrée est placée sous le signe de la nouveauté et de l’insolite.
A défaut d’avoir pu obtenir à temps le New Spirit de la distillerie Glenglassaugh (ce sera pour le mois prochain), nous avons dégusté un malt normalement destiné exclusivement aux blends de la maison Chivas. Puis nous avons fait notre petit tour au pays du soleil levant pour voir si le père fondateur du whisky japonais a de quoi être fier de cette cuvée qui porte son nom.
Enfin, nous avons testé le voisin anglais qui a sorti une version tourbée de l’unique malt d’Albion et nous avons fait le point sur le projet de mise en bouteille de la cuvée du club.


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vendredi 21 août 2009

Soirée du 27 juin 2009: "Coté Vestiaires"

Après un petit retard à l’allumage, merci la compagnie des taxis de Béziers, nous nous sommes donc tous retrouvés au stade de la Méditerranée pour notre troisième repas au whisky.
Bien que surprenant au début, le lieu s’est finalement trouvé fort agréable grâce à ces grandes baies vitrées ouvertes et à l’absence de tables aux alentours pour venir nous distraire.
Seule petite ombre au tableau, ces clips des années 80 qui tournaient en boucle sur la télé 32/18ème dont le volume sonore était proportionnel à la médiocrité des chansons diffusées.
Après un pré apéritif au rosé du Domaine de la Gourgasse Neuve, le jeune chef Pierre Lafha qui avait une pression énorme depuis le jour où nous avions dégusté les whiskies ensemble, nous invitait à passer à table vers 22h.

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lundi 25 mai 2009

Soirée du 7 mai 2009

BERNHEIM - straight whiskey - 45%
Ce straight whiskey à plus de 51% de blé de la distillerie Heaven hill provient de l’assemblage de quelques fûts de chêne neuf. Le seul wheat whiskey (blé) produit dans le monde. La distillerie est la seule a proposer tous les styles de whiskeys (straight bourbon, corn, rye et wheat).
Couleur : vieil or intense à reflets topaze.
Nez : discret et ferme à la fois. Légères notes de vernis puis la céréale, les pâtisseries et s’ouvre sur les fruits jaunes bien mûrs (prune, mirabelle).
Bouche : vive à l’attaque, puis ronde, pancakes, florale et végétale (menthe), noyau d’abricot (merci aux verres spéciaux de Monsieur Gaujal)
Finale : moyennement longue avec un équilibre plus sur le bois et le piment.
Une première curiosité qui n’a pas sembler vous émouvoir plus que cela, bien que notée 9/10 par Dave Broom dans Whisky Magasine. Le prix peut-être -67 euros- ou tout simplement son aspect doux et marqué de la céréale.

VAN WINKLE Family Reserve - 13 ans – 47,8%
Place au Rye, puisque ce whiskey est élaboré à partir de 52 % de seigle, 38% de maïs et 10% d’orge malté. Ce type de dram en voie de disparition est l’un des derniers témoignages de la distillerie Stilzel Weller fermée en 1992.
Couleur : ambrée à reflets rougeâtres.
Nez : riche, intense et puissant. Premier nez marqué par l’alcool qui évoque plus l’armagnac ou le rhum (raisin sec, vanille) que le whiskey. Il s’ouvre sur le vernis, le chocolat, la cannelle et l’orange.
Bouche : la puissance de l’alcool passée, elle se révèle ronde (vanille, cake au fruits, banane et pêche très mûres) avant d’être relevée par les épices et une pointe d’amertume.
Finale : longue et ferme, équilibrée et appétissante, le bois se fond dans la vanille le clou de girofle et la cannelle.
On se prendrait presque pour un cow-boy sirotant son verre dans un saloon. Le mélange de douceur et de fermeté font de ce rye un produit à boire simplement, pour lui-même.

MAC CARTHY'S – single malt – 42.5%
Produit à partir d’orge tourbée sur l’île d’Islay, ce single malt, vieilli en fût de sherry, a été affiné dans des fûts de chêne de l’Oregon.
Couleur : jaune à reflets topaze.
Nez : phénolique, céréales, notes pâtissières. Il est marqué par la tourbe, une fumée légère, la terre et des fausses notes de moisi et de caoutchouc.
Bouche : assez douce mais équilibrée, fruitée et herbe brûlée.
Finale : ferme, propre et un peu courte. Fraîcheur variétale, fumée et de l’iode. Toujours un peu de caoutchouc qui se mélange avec des épices.
Une autre curiosité puisqu’à ma connaissance c’est le seul whiskey tourbé qui provienne des Etats-Unis. Est-ce le profile Islay qui vous a charmé ? toujours est-il que ce dernier flacon a eu plus de succès. Son jeune âge (3 ans) aurait laissé penser à un peu plus de fraîcheur des arômes et il faudra voir si les années supplémentaires passées sous bois atténueront ce nez caoutchouteux.

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dimanche 26 avril 2009

QUAND LE WHISKY PART EN LIVE: LES PHOTOS

Voici une belle galerie de photos de cette aventure: ICI

mardi 7 avril 2009

QUAND LE WHISKY PART EN LIVE

  Ou quand la visite d'un salon se transforme en une véritable aventure.
6 membres de notre club décident de participer au Whisky Live de Marseille, ce lundi 6 avril: Mathieu, Cyril, Tristan, Frédérique, Pierre-Alexandre et moi.
Nous prenons le train à 9h16. Enfin je devrais dire "nous devions" prendre le train de 9h16. La journée commence avec 20 mn de retard.
Cela n'entame pas notre bonne humeur et le voyage en train est animé comme il se doit.
Mais à 15 mn de l'arrivée, le train stoppe en pleine garrigue. Car.................... la locomotive prend feu ! Incroyable non ?
Rien de grave mais cela nous occasionnera 2 heures de retard.
Pour faire passer le temps plus vite nous décidons de "casse-crouter".
Bouteilles de vin, saucisson et terrine maison (merci le papa de Pierre-Alexandre), fromage.....
Cet arrêt intempestif nous aura permis de découvrir qu'un massacre silencieux se passe dans les environs de Marseille. Oui mesdames, messieurs les chenilles se font écraser par les trains tous les jours. Une véritable hécatombe d'après notre spécialiste es-chenille: MATHIEU.
Un Mathieu bien en forme qui repeindra son jean's au "Pigeonnier de la Dourbie".
Une fois repu et la locomotive de secours arrivée nous voila repartis vers le plus long banc du monde (3km).
La navette nous amène jusqu'au salon où la dégustation va enfin pouvoir commencer.
Sur le contenu purement dégustatif je laisserai Pierre-Alexandre faire son petit résumé habituel et je me contenterai de vous rapporter les petites anecdotes.
Cédric a tout de suite remarqué que la grosse majorité des stands était tenue par de charmantes demoiselles, il a l'œil celui là !
Pour les amateurs de whisky que nous sommes, ce salon est comme un magasin de jouets pour les enfants.
Pour certains, les effets de la dégustation vont se faire ressentir plus vite que prévu. Notre professeur es-chenille nous quitte au bout d'une heure et s'en va visiter Marseille. Le reverrons nous sur le quai de la gare ?
D'autres commencent à avoir des difficultés d'élocution, MOMENTANÉMENT.
Frédérique a cru qu'une écossaise faisait pipi dans le salon.
Le meilleur revient à Cyril qui me demande si j'ai déjà trouvé le prénom de mon fils............... qui a bientôt 9 mois.
Comme vous pouvez le lire ce salon fut bien animé.
L'heure du départ approche et nous récupérons nos affaires. Pierre-Alexandre est tout penaud quand il retourne au vestiaire récupérer son sac qui renferme nos restes de casse-croute. Notamment un excellent camembert!
Puis l'aventure reprend. Notre navette a 1/2 heure de retard à cause d'un accrochage.
Nous prenons le métro................ qui vient juste de redémarrer car il y a eu un incident sur la voie.
Nous arrivons à la gare Saint-Charles bien en avance et certains feront une pause avec un demi !
Une fois installés dans le train, nous ressortons nos bouteilles, saucisson et fromages pour un apéro animé de belles discussions.
Ce fut une excellente journée parsemée de péripéties, d'éclats de rire, de saveurs et surtout de bonne humeur.
Une fois toutes les photos récupérées je ferai un nouveau billet les reprenant.
J'attends les commentaires des participants.

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